À la veille de Journée internationale de la paix, quatre à cinq mille sympathisantes du mouvement «Les femmes œuvrent pour la paix» (Women Wage Peace) se sont retrouvées devant la porte de Jaffa à Jérusalem pour chanter, faire de la musique, bavarder. En ce jeudi 20 septembre, elles sont parfois venues de très loin pour se faire entendre. Comme Efrat, qui a fait quatre heures de bus depuis la Galilée. «Mes trois fils sont des combattants hauts gradés. Je trouve scandaleux que l’on soit davantage prêt à mener une autre guerre inutile à Gaza, qu’à conclure la paix!», affirme la sexagénaire, une banderole à la main. Irit et sa fille Shira sont venues, elles, depuis Haïfa, au nord du pays. «J’ai commencé à manifester à 16 ans pour la réconciliation, c’est à ma fille de prendre le relais», dit la mère en serrant l’adolescente contre elle. Quant à Nahida née à Gaza et qui a épousé un Palestinien de nationalité israélienne, elle est là pour dire son ras-le-bol du conflit. «Il faut un autre avenir», glisse-t-elle en arabe….
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