Combien de larmes doivent encore verser les femmes afin que « nous ne vivions pas éternellement sur la lame de l’épée », ainsi que nous l’a prédit notre Premier ministre, Benjamin Netanyahu, en novembre 2015 ?
Combien de larmes verseront encore les femmes sur les victimes des guerres et des attentats ?
Combien de larmes de femmes devra-t-on encore compter afin que les leaders passent des paroles aux actes et ne manquent plus une occasion de résoudre le conflit avec les Palestiniens.
Après la cérémonie des funérailles du défunt Shimon Peres (le 30/9/2016), Netanyahu et Mahmoud Abbas se sont rencontrés hâtivement, en la présence des députés du Parlement, des dirigeants des nations, de nombreuses personnalités, et aux yeux du monde entier. Les deux dirigeants ont échangé une poignée de main significative et quelques phrases chaleureuses. L’épouse du Premier ministre israélien a convié Abbas à venir dans leur maison.
Il semble que l’on ne puisse ignorer ce geste qui est, de manière symbolique, fondamental à l’heure actuelle. Depuis que les humains ont atteint la lune, nous savons ce que signifie « Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité »
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Ces jours-ci ces femmes ont entrepris une grande Marche de l’Espoir(du 4.10.16 au soir au 19.10.16). La Marche se finira par un rassemblement de masse à Jérusalem.
Au début de la cérémonie d’enterrement de Shimon Peres, Mika Almog, sa petite-fille, a pleuré et a brisé le cœur de tous ceux qui y étaient. A la fin de la cérémonie, quand le plus grand nombre des invités du monde entier sont repartis, j’ai pris Mika dans mes bras, et je lui ai dit : « Tu sais Mika, Dieu compte les larmes des femmes ». Mika m’a répondu : « Cela me réconforte. »
Je crois qu’à l’heure actuelle, pour la nouvelle année, une nouvelle opportunité s’ouvre à nous. Il me semble que Dieu est lassé de compter les larmes des femmes dans le conflit meurtrier avec les Palestiniens.
Depuis deux ans, des milliers de femmes du mouvement œuvrent au quotidien, sur le terrain, avec courage, détermination et persévérance, car elles ne veulent plus pleurer sur la perte de vie d’êtres chers, car elles ont décidé de s’unir et de prendre leur destin en main. Elles veulent pleurer pour les bonnes raisons. Elles ne veulent plus qu’on leur dise : « Il n’y a pas le choix. »
« Les Femmes font la Paix » ont choisi de choisir. Nous choisissons la vie.
Joignez-vous à La Marche de l’Espoir.


